HISTOIRE DU PLUS PETIT BOURGEOIS DE BRUXELLES
(nederlandse tekst volgt franse tekst)
Notre statuette existait déjà en 1452. A cette époque, on l'appelait Manneken-Pist Julisenken Borre, "fontaine du Petit-Julien". On la cite encore sous ce nom en 1498. En 1668, avant déjà peut-être, elle est définitivement Manneken-Pist ou Manneken-Pis.
vous étonnez néanmoins pas de cette munificence : l'électeur pouvait se montrer d'autant plus généreux que la ville, pour fêter sa royauté, lui avait fait cadeau d'une somme de 25.000 florins ! De plus, quelques mois auparavant, elle avait encore donné à son jeune fils qui venait de naître, un magnifique berceau, le tout malgré les pertes considérables qu'elle avait subie à la suite du bombardement de 1695.Un jour, quelques-uns de ces derniers enlevèrent Manneken-Pis; mais, trouvant que le pauvre petit homme les embarrassait, ils l'abandonnèrent à la porte d'un cabaret, au coin de la Petite-Île. On l'y retrouva et on le reporta sur son piédestal.
Bientôt après, il fut insulté par des grenadiers français. C'en était trop. Le peuple ne put supporter avec sang-froid que par deux fois on portât atteinte au respect dû à son protégé. Il se révolta et peu s'en fallut que le sang ne coulât. Louis XV fit châtier sévèrement les auteurs du méfait et, afin de détruire dans l'esprit des habitants la mauvaise impression produite par l'acte de ses militaires, il donna à notre héros un riche costume, un chapeau à plumet et une épée; il lui conféra, en outre, la noblesse personnelle et le créa Chevalier de l'ordre célèbre de Saint-Louis, ce qui imposa aux troupes l'obligation de lui faire le salut militaire.Enfin, il fut enlevé une dernière fois, dans la nuit du 4 au 5 octobre 1817, par un forçat libéré nommé Lycas. Mais il fut retrouvé peu de temps après et le voleur figura au carcan le 26 novembre. On replaça notre héros sur son piédestal le 6 décembre de la même année et les journaux du temps célébrèrent l'événement.

De l'eau, de l'eau toujours; et en hiver, le petit homme, bravant tout nu les rigueurs de notre climat, voit l'eau se figer autour de lui en une nappe glacée, claire et ornementale qui, loin de nuire du reste à son prestige, ajoute un cachet pittoresque au monument qu'il habite.
On lui reproche - qui n'a pas ses ennemis ? - de, s'être, avec prudence, rangé de l'avis de tous les gouvernements et d'avoir porté l'emblème de tous les régimes. On lui dit :
Alias : MANNEKEN-PIS : In de volksmond : MENNEKE-PIS
De oorsprong van de fontein van Manneken-Pis is echter heel duister.
In 1770 werd de pilaar vervangen door een arduinen voetstuk en werd de ietwat sombere nis opgericht.
In 1630 giet de Brusselaar Jacques Van den Broeck een tweede bronzen beeldje naar het model en volgens de aanwijzigingen van Duquesnoy.
Tijdens het beleg van Brussel door Maarschalk de Villeroy in 1695 werd Manneken-Pis in veiligheid gebracht.
“In petra exhaltavit me, et nune exhaltavi caput menum super inimicos meos”
(De Heer heeft me hoog op dit voestuk geplaatst en nu verhef ik mijn hoofd boven mijn vijanden)
Deze betekenisvolle spreuk, vooral na het bombardement van de Villeroy is nu verdwenen.
Tijdens de Oostenrijkse Successieoorlog, in het midden van de 18de eeuw, werd het Brusselse Zinnebeeld gestolen door engelse soldaten.
In 1747 werd het beeldje gestolen door franse grenadiers van de troepen van Lodewijk XV maar zij lieten het achter aan de deur van een herberg aan het Klein Eiland.
Op 1 mei 1698, zo wordt vooropgesteld, kreeg het manneke zijn eerste kostuumpje aangeboden door Maximiliaan Keurvorst van Beieren en dit tijdens de feesten van de Kruisboogschutters.
Aktueel telt de collectie van het manneke al 945 stuks waarvan een groot deel in het Broodhuis worden tentoongesteld.
De Orde der Vrienden van Manneken-Pis viert zo een gebeuren ieder jaar tijdens het eerste week-end van september.

